L’écriture longue requiert des compétences supplémentaires : à celles nécessaires pour tout acte d’écriture : savoir structurer un récit vers un but, susciter l’intérêt du lecteur, organiser les étapes du récit, mais surtout imaginer, des lieux, des personnages, une action et garder la cohérence du récit entre les divers chapitres.

Il faut avoir lu divers récits, en avoir compris les éléments. Pour se lancer, l’écriture à plusieurs est plus facile, même si d’autres difficultés se présentent : uniformiser le style par exemple.

La littérature de science fiction me semblait plus apte à répondre à ce type de projet, les 4è ont travaillé sur plusieurs pistes : invention entière de l’histoire, ou bien s’appuyer sur un texte existant.

Après la lecture de "L’homme qui rétrécit", plusieurs pistes étaient proposées, toutes demandant d’être en cohérence avec le récit initial : même point de départ mais on écrit "l’homme qui grandit", ou bien écrire la suite du récit en partant du moment où il s’arrête. J’ai gardé deux textes sous un format folio, dactylographiés, dont l’un est même relié. Il s’agit de :

• Tunga l’Amazonien
• et L’Homme qui rétrécit, la suite)

Cela correspond au travail de six élèves soit un quart de la classe.